IdentifiantMot de passe
Loading...
Mot de passe oublié ?Je m'inscris ! (gratuit)

Premiers pas avec Photoshop CS4

Image non disponible


précédentsommairesuivant

IV. The GIMP et Photoshop

The GIMP (GNU Image Manipulation Program) est un autre logiciel de retouche d'images. Ce dernier est, contrairement à Photoshop, complètement gratuit et libre, distribué sous une licence libre, la GPL.

Parfois, ces deux outils sont présentés sur un pied d'égalité en termes de fonctionnalités, de performances, d'algorithmes disponibles, de plug-ins, d'interface... Sur certains points, The GIMP peut tenir la comparaison. Sur d'autres, il n'a d'autre choix que de s'effacer, preuves à l'appui.

Étant formé exclusivement sous Photoshop, mon point de vue ne sera sûrement pas objectif.

Le GIMP n'est pas prévu pour être un clone de Photoshop, il veut juste proposer des fonctions équivalentes, qui lui permettent, au même titre que Photoshop, d'exister dans des studios professionels, toutefois sans avoir la même notoriété que Photoshop.

Cette section contient certains tests, basiques, de performances. Ceux-ci ont été effectués sur un PC à base d'Intel Core 2 Duo cadencé à 2,66 Ghz, avec 2 Go de RAM, une carte graphique nVidia GeForce 8800 GTS équipée de 768 Mo de VRAM, sous Microsoft Windows Vista SP2. Les deux logiciels ont été utilisés sur cette configuration, sans overclocking. Les versions testées sont Photoshop 11.0.1 (CS4) et The GIMP 2.6.6.

IV-A. Interface

Je vais vous montrer les interfaces des deux logiciels, sans la moindre image ouverte, dès leur installation.

Fenêtre principale de Photoshop
Photoshop
Fenêtre principale du GIMP
The GIMP

Comme vous pouvez le constater, les choix posés sont très différents : Photoshop préfère tout intégrer dans une seule fenêtre, tandis que le GIMP préfère décomposer son interface en autant de petites fenêtres que de panneaux.

Pourtant, les deux logiciels proposent, à peu près, les mêmes panneaux : ils doivent être choisis dans les menus exclusivement pour le GIMP, tandis que Photoshop propose des espaces de travail, qui regroupent les panneaux utiles pour telle utilisation, tout en permettant d'en activer de nouveaux grâce aux menus.

Les panneaux de Photoshop peuvent être repliés et dépliés à volonté, pour libérer un peu d'espace. A contrario, le GIMP oblige à les avoir toujours dépliés.

IV-B. Filtres et performances

Prenons une petite image au format JPG, que nous soumettrons aux deux logiciels pour traitement identique. J'ai, arbitrairement, choisi un fond d'écran de Developpez.com, que j'utilise personnellement.

Image non disponible

Je lui ai appliqué différents filtres, pour tester les différences de performances entre les deux logiciels. Voici les résultats, repris dans un tableau.

L'image utilisée est au format PNG, pour des dimensions de 12800 x 10240, et un poids de 50 Mo, pour pousser à bout les algorithmes des deux logiciels. En effet, une petite différence peut passer inaperçue quand on traite de petites images. Cette différence peut devenir énorme si on augmente la masse de travail, même si on ne devra pas travailler tous les jours avec des images de cette taille.

Pour l'enregistrement au format PNG, l'image proposée de 1280 x 1024 a été utilisée, puis agrandie 10 fois (1000 %), avec les outils proposés par le logiciel, et ses paramètres par défaut.

Test Photoshop GIMP Différence
Temps de chargement du logiciel (après trois chargements) 10 secondes 16 secondes 6 secondes, soit 48 % d'écart
Enregistrement au format PNG 5 minutes 24 secondes 6 minutes 40 secondes 1 minute 16 secondes, soit 19 % d'écart
Utilisation mémoire avec cette image chargée 0 571 252 Ko (571 Mo - 0,571 Go) 1 238 088 Ko (1238 Mo - 1,238 Go) 666 836 Ko (666 Mo), soit 54 % d'écart
Flou gaussien (rayon : 15 pixels) 6 secondes 1 minute 40 secondes 1 minute 34 secondes, soit 94 % d'écart
Médiane (rayon : 25 pixels) 29 secondes 3 minutes 24 secondes 2 mintes 55 secondes, soit 85 % d'écart

Le GIMP n'est pas encore entièrement prévu pour les processeurs à plusieurs coeurs : jamais il n'a utilisé le second coeur du processeur. Au contraire Photoshop : il ne l'utilise pas partout (comme pour la compression PNG), mais, quand il le fait, il le fait bien (comme pour les filtres).

La version CS4 de Photoshop utilise le GPU, mais très peu. Par exemple, aucun filtre n'en bénéficie pour le moment : il faut télécharger des plug-ins payants pour profiter du GPU. Fonctions et limitations du GPU et d'OpenGL.

Les filtres disponibles des deux côtés ne le sont pas des deux côtés : là où Photoshop propose pas moins de neuf flous, le GIMP n'en propose que quatre. Pour la pixellisation : le GIMP ne propose qu'une option. Photoshop y réserve une entrée du menu, avec 7 options, de la simple pixellisation à la pixellisation artistique.

Par contre, niveau plug-ins, ils sont à égalité : le GIMP accepte tous les plug-ins pour Photoshop, mais très peu sont testés avec lui, et leur fonctionnement s'en retrouve souvent très hasardeux. Les deux proposent un système de script.

IV-C. Mise à l'échelle

Photoshop CS4 inaugure une fonction très intéressante, disponible uniquement pour ce logiciel. Concernant les mises à l'échelle, les redimensionnements et autres réductions, il arrive assez fréquemment que certaines parties importantes soient totalement détruites par l'opération : Photoshop propose de baser cette opération sur le contenu de l'image. Ceci signifie que les zones qui seront protégées seront plus conservées. Cela peut-être utile pour un visage, pour un animal, pour un immeuble... quand ils sont éléments principaux de la composition.

Au lieu d'appliquer le redimensionnement à tous les pixels de l'image, en l'altérant uniformément, seules les zones secondaires seront altérées lors de l'utilisation de la mise à l'échelle sensible au contenu.

Voici une vidéo pour vous montrer l'utilisation de cette fonctionnalité : un mode entièrement automatique, qui choisit automatiquement les parties à préserver ; il permet aussi de préserver un personnage en ne modifiant que l'arrière-plan de l'image.

Vous pouvez aussi télécharger le fichier source.

La mise à l'échelle basée sur le contenu ne peut se faire que sur des calques : on doit donc transformer le calque Arrière-plan en un calque normal. Cette mise à l'échelle fonctionne de la même manière que les transformations manuelles. Seul l'arrière-plan de la photo est modifié : les arbres du premier plan sont inchangés, tandis que le lac subit toutes les modifications. Cependant, si vous réduisez trop, la photo finit déformée par endroits.


précédentsommairesuivant

Copyright © 2009 Thibaut Cuvelier. Aucune reproduction, même partielle, ne peut être faite de ce site ni de l'ensemble de son contenu : textes, documents, images, etc. sans l'autorisation expresse de l'auteur. Sinon vous encourez selon la loi jusqu'à trois ans de prison et jusqu'à 300 000 € de dommages et intérêts.